Nos coups de c½ur

#Roman

Le troisième portrait fantaisiste par le plus impressionniste des auteurs contemporains.

Trois femmes dans la vie de Vincent Van Gogh

Mika BIERMANN

Trois femmes dans la vie de Vincent Van Gogh

Ed. Anacharsis - janvier 2024
Prix : 13.00 ¤
9791027904693

En 2020 paraissait Trois jours dans la vie de Paul Cézanne puis en 2021 Trois nuits dans la vie de Berthe Morisot, et c'est avec Trois femmes dans la vie de Vincent Van Gogh que Mika Biermann achève un triptyque qui nous emmène au plus près de l'œuvre de ces trois artistes anticonformistes, ainsi que de leur intimité.
Tout en décloisonnant les arts et en bouleversant les codes, il fait se rencontrer la petite et la grande histoire et nous cultive au passage...
Dans ce troisième opus non plus, n'attendez pas une biographie, ni une analyse de l’œuvre de Vincent Van Gogh.
Éprouvez-la, expérimentez-la, fantasmez-la et sentez-la grâce à une écriture impressionniste : des phrases courtes se succèdent, font surgir les couleurs, la matière, les odeurs, l'atmosphère.
Par petites touches poétiques Biermann imprime la rétine et stimule l'esprit.
Il questionne la création artistique, l'art, la peinture et ses mensonges...
Avec une large palette de registres de langage, de fulgurances, de métaphores filées, de méditations, Mika Biermann relie les deux hémisphères de votre cerveau, réconcilie le paysage intérieur avec le monde qui l'entoure, envoie valser les conventions et la pudibonderie. Il « crie » les images dans vos yeux.

Commencez par celui que vous voulez mais, lisez les trois !
Vous ne verrez plus jamais les œuvres de ces artistes comme avant.

[Annette]

Extrait : « L'aube, en été, vient tôt, quand le monde dort encore. D'abord, c'est le ciel qui est percé ; la nuit se dégonfle. Un ongle gratte à la vitre. C'est un son, un moulin qui se met à couiner, une chair-de-poule. Sous les feuilles des acanthes, les scarabées finissent leurs messes basses et s'enterrent dans l'humus. Le ciel décide d'une couleur : rose. Et puis il change d'avis : bleu. Oui, c'est mieux. Ce sera du bleu. Les poules ouvrent les yeux. Sous l'horizon des dieux se livrent à une bataille de polochons, laissent échapper le monstre, le soleil regarde par le trou de la serrure. Illico, les cimes des arbres se coiffent d'un chapeau de lumière ; et moi et moi et moi...Le coq se rendort, il a fait son boulot. »