Sidérations

Le petit Robin,  9 ans, est un enfant en souffrance,  inadapté à la vie scolaire,  entre autisme Asperger et bipolarité, qui vit seul avec son père après le décès de sa mère, activiste écologique.
Sidérations c’est le père, astro-biologiste qui préfère embarquer son fils dans des voyages terrestres à l’écoute de la nature ou dans des voyages imaginaires sur des planètes inventées plutôt que de l’abrutir avec des psychotropes.
Un ami neurologue lui propose une thérapie expérimentale, le Neurofeetback, qui vise à rééduquer le psychisme. Les résultats sont stupéfiants.
Sidérations  c’est aussi le cri d’alarme sur notre société qui lève le bouclier de la rentabilité au détriment de la protection de la biodiversité, de la recherche scientifique.
Je tais volontairement des éléments du livre, ce serait dommage de déflorer cette histoire magnifique sur l’amour paternel, le deuil, la différence, l’engagement personnel.
J’ai été profondément émue par ce roman, plus accessible que les précédents de Richard POWERS (dont L’arbre Monde, Prix Pulitzer), plus poétique, plus tendre.