Nos coups de c½ur

#Roman

Une langue unique, puissante et foisonnante, un voyage méditatif dans un autre espace-temps qui fait l'effet d'un bain de jouvence.

La Nacelle précédé de LOiseleur

Marc Graciano

La Nacelle précédé de L’Oiseleur

Ed. Le Cadran ligné - avril 2024
Prix : 14.00 ¤
978-2-493603-03-6

Après Le Soufi (2020) et Le Charivari  (2022), La Nacelle précédé de L’Oiseleur (2024) est le troisième volet (publié aux éditions Le Cadran Ligné) qui s'inscrit dans un plus vaste ensemble de textes et romans (en cours d’écriture), que l’auteur nomme « Le Grand Poème ».
Depuis 2013, Marc Graciano a publié plus de dix ouvrages, principalement aux éditions Corti et au Tripode, qui font également partie de son grand projet.

Une fois encore avec La Nacelle précédé de L’Oiseleur, nous sommes transportés dans un Moyen-Âge imaginaire et nous retrouvons les thèmes chers à Graciano : les gestes, le soin, l'offrande, le rapport de l'homme à la nature...

Dans ces deux textes d'une trentaine de pages chacun se déploie une seule et même phrase qui nous entraîne au creux des forêts pour l'un, et des rivières pour l'autre.

Dans la phrase qui coule comme une rivière, on trouve des descriptions précises et détaillées des gestes des personnages, les mots des métiers anciens ou disparus font surgir la poésie et la beauté qui les accompagne.
Un jeune garçon apprend le métier auprès d'un oiseleur et, plus tard, nous suivons l'initiation de ce même garçon auprès d'un pêcheur en eau douce.
Aucune intrigue, aucun nom de personnage, aucun dialogue, mais des visions, des tableaux vivants et hypnotiques, des odeurs, des matières, des couleurs, des sons et des objets qui nous apparaissent comme magiques parce qu’ils sortent d'un monde oublié.

L'ensemble de ces deux textes forme une symétrie parfaite avec le règne des oiseaux pour l'un, et celui des poissons et animaux peuplant les eaux vives de l'autre.

La vie y côtoie la mort, le merveilleux succède à l'effroi ; dans un même cycle, un même mouvement... Inspiration – expiration...
Graciano montre ici encore une connaissance profonde du monde animal et végétal et son amour infini des mots.

[Annette]