Brancusi contre Etats-Unis

Arnaud NEBBACHE nous plonge dans une page de l'histoire de l'art moderne.
En 1926 Brancusi dépose une plainte contre les États-Unis et s'ouvre alors un procès ubuesque où il sera question de la notion du beau, de la définition et des limites de l'art. A l'époque, aux États-Unis, un texte de loi permettait aux œuvres d'être exonérées de taxe douanière, le problème c'est que l’œuvre de Brancusi est assimilée à une pièce industrielle et devient pièce à conviction...
Un moment crucial de l'histoire de l'art donc, quand deux univers se rencontrent : celui du droit et celui de l'art .
Les registres de langages et vocabulaires se télescopent, se questionnent et se remettent en cause.
Arnaud Nebbache n'oublie pas de rendre hommage aux artistes qui l'ont écrite avec de très belles planches dont les couleurs et le trait rappellent les matériaux, le mouvement et les formes, chères à Brancusi et ses compagnons qui, fascinés comme lui par les mécaniques modernes, trouvent autant l'inspiration dans l’Égypte ancienne que dans la salle des machines.
Vous croiserez Léger, Duchamp, Cocteau, Calder et bien d'autres artistes, experts, critiques d'art et galeristes engagés dans cette controverse surréaliste et pourtant bien réelle.

Passionnant !

[Annette]